« Je suis Ari Allistair Arx-Sorensen. Je vis dans l’aile ouest de la Colombe, un vieux manoir de famille, vieux comme moi. J’ai cent ans. Cent ans et des poussières. » …

 Le ton est donné : cette histoire se veut mélancolique, mais d’une mélancolie qui emporte et fait rêver. Ce sentiment que tout un chacun veut soustraire aux réquisits de bonheurs et de stabilité, pour se permettre de s’évader, encore un peu. Accompagné de la voix douce et séduisante de Cécile Givernet, les contes du haut de mon crâne nous offre un tableau d’amour terrible qui, aussitôt qu’il a trouvé son objet, veut le calfeutrer, pour le protéger, mais l’étouffe et la fait mourir… Les contes du haut de mon crâne font de quelque chose qui pourrait paraître glauque, une affection et une illusion humaine. Et tout ça dans un album jeunesse. Moi qui n’ai que vingt six ans, vingt six ans et des poussières, je dis bravo. Comme quoi la profondeur des thèmes n’enlève rien à leur simplicité : une leçon à retenir, et à porter. Les illustrations, quant à elles, vaporeuses comme les thématiques abordés, fourmillent de vie et de couleurs, et montrent bien que l’imaginaire dans lequel est plongé chaque enfant bouillonne et tambourine à la porte du monde.

 Chapeau. Triple chapeau. Quadruple chapeau. Achetez, sans hésitez, sur Sanspapier.

 

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mai 10, 2013

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