Si les 512 domaines agricoles de l’Yerres Amont regorgent de soleil, il leur faut aussi de l’eau pour que ce qui y est cultivé puisse se développer. Comment le précieux liquide s’achemine-t-il jusqu’aux champs ? Le SyAGE a mené l’enquête.

Pour préserver la rivière, les exploitations agricoles de l’Yerres Amont pompent l’eau nécessaire pour leur irrigation dans la Nappe de Champigny.Cette dernière s’étendant sur 1700 km², d’aucuns peuvent la croire inépuisable. Il n’en est rien. Le fonctionnement du grand cycle de l’eau rendent interdépendants les cours d’eaux, les eaux de pluie et la nappe de Champigny avec lesquels elle se recharge. Si un de ces éléments cessait d’exister, l’homme en serait le premier affecté. Et le respect qui est dû au grand cycle de l’eau reflète celui que nous nous devons. C’est pourquoi les organismes qui l’administrent ne se plaisent pas à obscurcir le monde à coups de formulaires, mais concourent plutôt à sa sauvegarde.

 

Une gestion raisonnée de la ressource en eau…

La Loi sur L’Eau et les Milieux Aquatiques du 30 décembre 2006 instaure un régime de déclaration et d’autorisation préalable à tout usage de l’eau non domestique, prélevée dans une nappe. Car au sortir de celle-ci se trouve la Police de l’eau, organisme étatique dont les missions sont la recherche et la constatation des infractions, la protection des ressources aquatiques et la transposition des dispositions européennes (en collaboration avec les SAGE). Cette structure confie par ailleurs à un organisme unique de gestion de l’irrigation agricole la détention de l’autorisation de prélèvements pour le compte de l’ensemble des irrigants du périmètre de gestion.

 

…profite aux agriculteurs comme aux riverains

Outre les besoins agricoles en matière d’irrigation, la nappe compte 1 million de consommateurs de son eau au robinet. Certaines des communes dans lesquelles ils vivent ont connues des difficultés d’approvisionnement en eau potable au début des années 90. Suite à cela, l’association AQUI’Brie a vu le jour en 1996 dans le but d’élaborer un contrat de nappe pour rendre compatibles les besoins de l’agriculture et la qualité des rivières.

Reprenons. De l’irrigation des champs à la photosynthèse, en passant par les pluies qui rechargent la nappe et l’eau que nous en tirons pour notre usage domestique, tout est lié. Ôter un élément, c’est menacer tout l’édifice. Alors, que ferait-on sans la Nappe de Champigny ? Rien, assurément. C’est pourquoi la préservation de son aquifère est notre devoir.

(source : http://le-blog-du-syage.org/ferait-on-nappe-champigny/)

Share on FacebookTweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someoneShare on Tumblr

# # # # # # # #

avril 5, 2016

Laisser un commentaire