On dit souvent qu’en hiver, la nature se repose. Il n’en est rien, ses besoins sont justes différents. Découvrez comment le SyAGE s’occupe de votre rivière quand le mercure descend…
Un temps idéal pour la taille
En hiver, le niveau d’eau monte et fait plonger les branches basses des arbres situées sur les berges dans la rivière, formant ainsi des embâcles plus fournis qu’à l’accoutumée. Si ces derniers peuvent constituer des niches appréciées par la biodiversité aquatique environnante, leur trop grande accumulation conduirait in fine à obstruer le cours d’eau. Par conséquent, il est nécessaire de tailler les branches basses dès le début de l’hiver.
De manière générale, nous apprend Arnaud Barez, chef du service Gestion & Entretien des Rivières, « l’élagage se fait principalement en hiver car, durant cette saison, toute la sève est concentrée dans les racines des arbres ». En effet, l’absence de sève dans les extrémités rend la cicatrisation suite à la coupe plus rapide et plus naturelle, et permet ainsi d’éviter autant que possible la transmission de maladies.
C’est pourquoi, par exemple, la taille « en têtard » des saules se fait aussi durant cette saison. Les branches récupérées à cette occasion serviront alors aux futurs travaux de fascinage effectués par le SyAGE.
une saison plus propice aux risques d’inondations
Au fur et à mesure que l’Yerres s’écoule de sa source jusqu’à sa confluence, elle accumule dans son lit un volume croissant d’eaux pluviales. Et comme « les longues pluies caractéristiques de la période hivernale renforcent les risques d’inondations dans la vallée de l’Yerres », selon Alexia Giroud, animatrice du PAPI du bassin-versant de l’Yerres, alors les secteurs urbanisés situés à la confluence avec la Seine sont d’autant plus concernés par les risques d’inondations quand l’hiver vient.
Ainsi le SyAGE effectue des tests hebdomadaires des 8 ouvrages hydrauliques dont il a la gestion, de Villeneuve-Saint-Georges à Varennes-Jarcy. Ceci afin de parer au risque de gel de l’huile contenue dans leurs vérins hydrauliques. En effet, « même si l’huile ne gèle qu’à -18 degrés, les dysfonctionnements qui en résulteraient seraient dangereux pour leur intégrité », nous prévient Arnaud.
(source : http://le-blog-du-syage.org/quand-lyerres-se-pare-de-son-manteau-dhiver/)
Laisser un commentaire